13 octobre Louarca- Ribadeo 51 km

La pluie du matin, n'arrête pas le pèlerin ! en route pour Ribadeo

Il pleut sérieusement ce matin, on avait beau être prévenus on reste tout de même désappointés...mais il faut y aller !

Anne-Elise qui suit notre météo attentivement nous a délivré le bulletin et les conseils du jour :  passer La Caridad avant 15 h soit avant le déluge....après s'être équipés de la tête aux pieds, nous nous lançons tête baissée vers Ribadeo.

Il pleut trop pour les photos même si nous avons une accalmie entre le 11e et 20e km. Nous filons tellement vite, pressés d'être au sec que nous passons La Caridad à 11h15 et arrivons à Ribadeo vers 12h30.sur le pont de l'autoroute

Nous avons suivi la route nationale sans grande beauté, une fois n'est pas coutume. Nous arrivons toutefois sur Ribadeo par Figueras, en prenant à pied un long passage étroit sur le pont de l'autoroute, heureusement sans cycliste en face car croisement impossible. Un grand dommage que cette pluie, car par beau temps le spectacle doit être grandiose.

Nous sommes suspendus au dessus de la ria de Ribadeo. Située entre la Galice et les Asturies, la ria de Ribadeo est un étroit bras de mer d'environ 10 km jonché de bateaux à voile latine qui sillonnent l'embouchure du fleuve Eo. Les photos ne donneront pas grand chose compte tenu du temps aussi j'ai récupéré une photo aérienne du pont par lequel nous sommes passés.

                                                                                                         Annie-Claude

Tout est bien mouillé !

Après la Journée de l'Hispanité, la Journée de l'Humidité ! 

Nous y avions échappé depuis le début alors que nous craignons qu''elle soit en ce mois d'octobre notre compagne quotidienne.

 Ce matin, au départ de Luarca, un crachin breton pour se mettre en jambes et très vite une pluie drue 

de celles qui mouillent vraiment, mais une température relativement clémente. Mais comme dit le dicton asturien bien connu : "la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin".

 Nous avons terminé cette brève étape par le changement symbolique de Région. Nous quittons les Asturies pour entrer en Galice. Le passage est imposant avec un pont autoroutier de plus de 600 m comportant un étroit couloir pour les "peatones" entre deux grillages. Avec nos vélos à la main rétrospectivement on a imaginé un cycliste qui aurait entrepris de passer le pont dans l'autre sens....

Le pont enjambe une ria magnifique, une vue grandiose depuis le pont, laquelle avec l'absence de vent et de vague donnait au plan d'eau bordé par les montagnes, une allure de lac du nord de l'Italie.

Une arrivée dans Ribadeo troublée par la recherche laborieuse et mouillée d'un hôtel : le premier complet, un autre fermé et un troisième en travaux !...

Finalement un hostal au décor et à l'ambiance improbable mais avec un "père aubergiste" humoriste (Annie-Claude traduit) nous accueille et nous permet de retrouver une allure plus convenable.

 Demain nous quittons le bord de mer. Nous rentrons dans les terres et allons prendre un peu d'altitude, sans pour autant atteindre du Camino Primitivo (c'était l'autre option).

Après les Asturies aux paysages parfois helvétiques la Galice et ses paysages irlandais.

                                                                                                Jacques

Arrivée sur ribadeo

Peu de photos, peu de narration, c'est le moment de vous parler vélo. c'est vrai qu'on en parle peu alors que sans lui je n'aurai rien fait de tout cela.

Mon vélo est devenu une partie de moi, un compagnon fidèle sur lequel je compte totalement car il est pour moi le seul moyen de ce voyage.

C'est un KTM à assistance électrique modèle  Macina Tour avec une batterie Bosch. je l'ai équipé de 3 antivols et d'un accessoire ô combien précieux : une petite enceinte fixée dans un support de bidon sous mon guidon et branchée sur mon Ipod caché dans ma sacoche de guidon. Ainsi ma route est musicale car les écouteurs dans les oreilles sont dangereux en faisant perdre l'attention et les appels de Jaco. (même si aujourd'hui, pluie oblige je n'ai pas mis l'enceinte mais les écouteurs...).

Côté équipement : 2 sacoches Ortlieb de 20 litres, totalement étanches (c'est désormais garanti !!!) + une sacoche de 8 litres sur le porte bagage qui permet d'avoir à portée de main le nécessaire de la journée (encas, pantalon étanche, couvre chaussures, etc.), enfin à l'avant une sacoche de guidon Ortlieb également pas trop chargée pour ne pas tirer sur le guidon.

Coté vêtements : tout mon matériel tient dans les sacs décrits soit au total 12 kg dans lesquels j'ai casé la tablette, la prise chargeur pour réduire le nombre de prises, l'appareil TENS ou électrothérapie dans je vous mettrai une photo (mais pas de moi) et dont l'usage quotidien provoque la sécrétion d'endorphines qui diminuent mes douleurs lombaires + l'huile égyptienne que Jacques est obligé d'utiliser régulièrement pour me masser, si si il y tient absolument et moi je ne peux pas lui dire non.

Pour les vêtements techniques, notons simplement la veste étanche rose et les sur-chaussures Vaude, ainsi que le sur-pantalon totalement étanche RAB.

Enfin pour les achats : du vélo aux sacoches en passant par les vestes Vaude et petit matériel je reste fidèle à mon magasin Urban Cycle chaussée de la Madeleine à Nantes. J'ai fait une exception pour le pantalon Rab sur le site Cyclorandonnée où vous pourrez trouver d'excellent conseils d'équipement. Pour les fringues, petites folies au vieux campeur....

                                                                                              Annie-Claude

je suis d'accord, la jambe n'est pas forcément sexy !

Demain la pluie s'éloigne mais un dur profil de chemin nous attend vers Gontan, 53 km à plus de 600 m de dénivelé

Comments

[Grégory]

Bravo ! ça roule pour vous, vivement notre retraite que l'on fasse les routes de Chine, d'ici là elles seront moins polluées. En tous les cas les paysages sont magnifiques, Profitez bien,
一路平安 ! Bonne route !

[Sebban A-Cl.]

Bonjour,
Merci pour les photos et la narration quotidienne. Cela fait plaisir à lire et donne envie de voyager à vélo. Petits veinards!
En tous cas, pas faciles les conditions climatiques. Mais vous êtes parfaitement équipés! Je suis admirative :-)
Peut-être en aviez-vous déjà parlé, mais je voulais vous demander comment cela se passe-t-il pour les repas : pic-nic ou gastronomie / ou les deux peut-être?
Je voulais aussi m'assurer que vous connaissiez le site de couch surfing warmshowers au cas où...
https://fr.warmshowers.org/
C'est un mode d'hébergement cycliste fort pratique et aussi intéressant car l'on partage sa passion du vélo avec des cyclistes du monde entier.
Bonne route et à bientôt de vous lire.
Bises
Sebban (Annie-Claude)

[Annie-Claude]

Merci Annie-Claude (l'autre) pour le miam miam, c'est variable. Nous avons un excellent guide espagnol, "via CAMINO" et on sait assez précisément ce que l'on va trouver à l'étape ou sur le parcours et on s'organise en conséquence, bocadillos, fromage et fruits, tapas, tortillas ou diner. En général nous sommes dans les pensions ou hostal avec une remise de 20% comme pèlerins et avec le guide donc les nuits sont entre 25 et 40 euros. Le chemin regorge d'offre de logements même dans les plus petits hameaux. Pour manger d'une façon générale, on se fait plaisir que ce soit le morceau de fromage de brebis sur un tronc d'arbre ou le poulpe à la plancha en bord de mer !

[JEAN PAUL BERTHELOT]

Tiens la pluie ça me rappelle quelques bons souvenirs ! c'est là qu'on apprécie les protections de qualité et là vous êtes au top ! sur les planches mouillées gaffe ....pas mal le vélo je n'ai qu'un regret mais c'est secret et Annie Claude le connait ! question météo ça devrait s'améliorer mais un vent de sud sud ouest va sans doute vous freiner allez bon courage vive le vélo

[Annie-Claude]

Tu as raison, aujourd'hui le beau temps est revenu mais un vent de quasi face qui nous prive de roues libres excitantes dans les descentes et complique les montées, et aujourd'hui on a eu ce qu'il fallait !